(Presque) tout ce qu’il faut savoir sur Google Ads
C’est l’effet Dunning-Kruger. Plus l’on croit en savoir, et plus l’on se rend compte à quel point nos compétences sont lacunaires. Google Ads, ce service qui permet d’acheter à des annonceurs des bannières ou des annonces publicitaires, se complexifie chaque année. Plusieurs de ses fonctionnalités passent totalement inaperçus, d’autres ne fonctionnent plus comme avant. YRSA vous propose de découvrir – ou de redécouvrir – quelques fonctionnements peu connus de Google Ads.
1/ Google ne facture pas plus de deux clics sur une annonce :
Pour l’impression par un internaute d’une même annonce Google Ads, il n’est facturé à l’annonceur que deux clics au maximum (et ce même si le nombre d’impression se compte en dizaine, voire en centaines). A première vue, cela peut sembler très avantageux. Mais la logique voudrait de ne payer qu’un seul clic par impression. Or, par le jeu des extensions cliquables (lien annexe, appel, lieu, prix ou encore promotion), un annonceur peut se retrouver à payer jusqu’à deux clics d’un même internaute.
2/ La fin de la rotation aléatoire des annonces :
Google Ads recommande de créer une seule et unique annonce responsive (RSA) par groupe d’annonces. Ceci n’empêche qu’il est toujours possible de choisir entre deux options de diffusion, soit la diffusion aléatoire soit la diffusion des annonces les plus « performantes ». La diffusion aléatoire est d’une grande utilité pendant la phase de l’A/B testing mais elle se fait d’une manière manuelle et non pas systématique, ce qui engendre la diffusion de deux annonces distinctes.
3/ Les performances les plus performantes ne sont pas forcément celles qui sont les plus diffusées :
Si l’algorithme de Google Ads se veut le diffuseur des annonces les plus performantes, il s’avère souvent qu’il diffuse davantage les annonces qui le sont moins. Il est alors impératif de suivre de près les performances de vos annonces (CTR, CPC, Taux de conversion) et leurs taux de diffusion au lieu de vous en remettre complètement à l’algorithme et à ses choix. Vous pouvez ainsi garantir la réussite de vos campagnes et vous assurer d’obtenir les résultats qui vous conviennent.
4/ Google Ads diffuse aussi des extensions automatiquement :
La méthode de paramétrage manuel des extensions Google Ads peut diffuser automatiquement les extensions, sur la base des éléments figurant sur le site de l’annonceur. Ces extensions automatiques sont de trois types : liens annexes, extraits de site et accroches.
Le système peut aussi diffuser automatiquement des extensions d’avis de marchand, mais celles-ci ne se diffusent que lorsque certains critères sont respectés ; elles ne peuvent jamais être paramétrées manuellement.
A priori, les extensions sont des éléments dont il faut maîtriser le contenu, auquel cas il convient de désactiver une à une les extensions automatiques. Les extensions automatiques sont lancées par défaut : pour les désactiver, ces étapes doivent être respectées pas-à-pas.
5/ Les mots clés négatifs sont toujours exacts :
Lorsque l’internaute entre dans le moteur de recherche un mot-clé dit « exact » (tapé entre crochets, un mot-clé qui doit permettre d’arriver directement sur les annonces publicitaires dans lequel il est intégré), l’algorithme de Google Ads prend en compte des variantes de ce mot-clé et donc peut rediriger l’internaute vers des contenus qui ne répondent pas exactement à sa recherche. En revanche, dans le cas d’un mot-clé dit « négatif », c’est-à-dire un mot-clé pour lequel les annonceurs ont dépensé de l’argent afin que l’internaute ne tombe pas sur leurs annonces si l’internaute entre ce mot dans la barre de recherche, l’algorithme ne couvre plus aucun dérivé et s’en tient au mot clé négatif exact.
D’ici un an, un mois, ou peut-être même dès demain, de nouvelles fonctionnalités auront, qu’il faudra de nouveau apprendre à maîtriser. A l’instar de la piraterie, Google Ads ne s’arrête jamais.